L'EAU SAUMÂTRE

Caractéristiques de l'eau La mangrove L'aquarium d'eau saumâtre Les poissons d'eau saumâtre

Commençons par une question : A qui pensez vous quand on parle d'eau saumâtre ?

Probablement à : Égout, Bourbier, Eau nauséabonde, ... 

Et pourtant, dans ce type d'eau, on peut y découvrir de jolis poissons originaux, et aussi une passion pour le milieu de la mangrove, frontière entre eau de mer et eau douce. De plus, beaucoup ignore que de nombreux poissons vivant en eau saumâtre peuplent les aquariums d'eau douce. 

Si on parle de l'étang de Berre, en France, peu savent que cette mer intérieure est en fait une mer d'eau saumâtre.

Découvrez sur ces différentes pages ce milieu si particulier.

On observe des zones saumâtres a l’embouchure des fleuves et dans les estuaires ainsi que dans des lagunes ouvertes, là ou l’eau des rivières se mélange à la mer ou à l’océan. Il se développe une faune et une flore adaptées aux variations dues à cette confrontation des eaux. Les marées peuvent atteindre des kilomètres à l’intérieur des terres. La salinité de l’eau varie et les poissons doivent être capable de supporter ce phénomène pour survivre. On les appelle poisson euryhalins, ce qui signifie qu’ils peuvent vivre indifféremment en eau douce ou en eau salée.

Des exemples de poisson euryhalins? 
- Le saumon qui vit en mer et revient frayer dans les rivières.
- Les anguilles qui vont pondre en mer et reviennent ensuite en eau douce.

Certain poissons passent leur jeunesse en eau saumâtre avant de s’en aller en mer. Et certaines espèces apprécient une eau plus salée que d’autres. C'est la cas des monodactylus qui vivent en eau douce petit et en eau de mer lorsqu'il sont adultes. Il faudra donc faire évoluer la densité de l' eau avec le temps.

Autre exemple : Les Caradina Japonica, crevette d'eau douce, vivent en eaux douces, mais les larves de ces crevettes ne peuvent vivre qu'en eaux saumâtres.

Certaines espèces, appelées espèces dulçaquicoles, pénètrent en eau saumâtre que durant quelques heures. Ces poissons tolérent une salinité maximale de 18°/°° :  C'est le cas des anabantidées (colisa...), Poecilidés et de certains Cichlidés (pulcher,, geophagus...).

Alors surpris par ce milieu? Envie d'en savoir plus?

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